Une certaine légende sur l’origine des Accras circule encore de nos jours...
Elle raconte qu’au siècle dernier, dans les cuisines d’une plantation guadeloupéenne, une vieille cuisinière normande se désolait de ne pas avoir de pommes de terre pour préparer ses beignets à sa façon.
Une cuisinière d’origine africaine qui émiettait de la morue séchée, comprenant sa déception lui proposa de remplacer les pommes de terre par son poisson. C’est à cet instant qu’une jeune Hindoue qui passait par là, rajouta des cives et du piment, ce qui donna par la suite l’un des plats les plus réputés de la gastronomie antillaise.
Cette anecdote résume assez bien l’esprit métissé de la cuisine antillaise. C’est grâce à ce foisonnement de populations différentes sur l’archipel antillais que sa cuisine est aujourd’hui ce qu’elle est.
Au fil des siècles, indiens caraïbes, colons blancs, descendants corsaires, esclaves africains et coolies indiens ont tous œuvré, à l’évolution de la cuisine antillaise.
Elle raconte qu’au siècle dernier, dans les cuisines d’une plantation guadeloupéenne, une vieille cuisinière normande se désolait de ne pas avoir de pommes de terre pour préparer ses beignets à sa façon.
Une cuisinière d’origine africaine qui émiettait de la morue séchée, comprenant sa déception lui proposa de remplacer les pommes de terre par son poisson. C’est à cet instant qu’une jeune Hindoue qui passait par là, rajouta des cives et du piment, ce qui donna par la suite l’un des plats les plus réputés de la gastronomie antillaise.
Cette anecdote résume assez bien l’esprit métissé de la cuisine antillaise. C’est grâce à ce foisonnement de populations différentes sur l’archipel antillais que sa cuisine est aujourd’hui ce qu’elle est.
Au fil des siècles, indiens caraïbes, colons blancs, descendants corsaires, esclaves africains et coolies indiens ont tous œuvré, à l’évolution de la cuisine antillaise.
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Gabin: Tiens, prend un beignet-là, tu vas voir c'est bon.
C'est du poiscaille que tu trouve pas en France.
Michel Audiard. Le cave se rebiffe.
Pour 25/30 beignets (accras):
C'est du poiscaille que tu trouve pas en France.
Michel Audiard. Le cave se rebiffe.
Pour 25/30 beignets (accras):
- 400g de morue déssalée ou de cabillaud frais,
- 250g de farine,
- 200 ml de lait entier,
- 1cuillère à café rase de levure chimique,
- 2 gousses d'ail,
- 3 oignons pays ou cives,
- 1/2 oignon,
- 4 branches de persil,
- 3 piments doux,
- 1 cuillère à soupe de jus de citron,
- Qques feuilles de thym,
- Poivre et sel,
- Huile de friture.
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_ Hachez finement l'oignon, le persil, l'oignon pays, les piments doux.
_ Dans un saladier mettre l'oignon, le persil, la cive et le piment, la morue émiéttée ou le cabillaud et arrosez du jus de citron. Mélangez.
_ Mélangez à part la farine, la levure et le lait. Salez et poivrez. Remuez délicatement . Vous devez obtenir un pâte semi épaisse sans grumeaux!
_ Laissez reposer 30mn en rallongeant de lait si la pâte devient trop épaisse.
_ Dans une sauteuse, faites chauffer l'huile.
_ Versez la pâte à la petite cuillère pour former de petits beignets de la taille d'un petit oeuf.
_ Lorsque les acras sont dorés, disposez-les sur du papier absorbant. Laissez-les égoutter puis servez-les bien chauds.
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* Astuce gourmande :
Dégustez les seuls à l'apéritifs ou accompagnés d'une salade pour une entrée ou un plat légèrement épicé.
Le truc en + : Si vous avez envie de vraiment les manger à la façon locale... essayez le sandwich d'acras avec un peu de salade et de piment...
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