Affichage des articles dont le libellé est La cuisine et son histoire. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est La cuisine et son histoire. Afficher tous les articles

lundi 27 avril 2015

Le Gâteau Basque

Pour 6/8 personnes:

La pâte:
- 300g de farine,
- 200g de beurre mou,
- 200g de sucre en poudre,
- 1 oeuf + 2 jaunes,
- sel,
- Le jus d'un citron.

La crème:
- 25cl de lait entier,
- 1 gousse de vanille,
- 60g de sucre,
- 25g de farine,
- 1 oeuf + 2 jaunes (a part),
- 1 c.à.soupe de rhum ambré.

La pâte:
_ Battez en crème le beurre et le sucre.
_ Mélangez l'oeuf ,les jaunes et le jus du citron.
_ Ajoutez au mélange précédent en remuant bien.
_ Versez la farine et le sel d'un coup, mélangez de nouveau jusqu'à obtenir une pâte bien sablée et fine.
_ Mettez au frais bien emballée sous du film plastique.
_ Préchauffez le four th6/180°.

La crème:
_ Chauffez le lait avec la vanille fendue en deux.
_ Mélangez les deux jaunes d'oeuf avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse.
_ Versez la farine et le lait chaud, fouettez sur feu doux jusqu'à ébullition.
_ Ajoutez le rhum hors du feu et réservez.

_ Etalez la moitié de la pâte dans un moule à manqué de 24 cm de diam, beurré et fariné.
_ Versez la crème dessus, bien étalez.
_ Etalez la deuxième moitié de pâte un eu plus large et recouvrir la crème avec.
_ Repliez les bords qui dépassent dans le moule.
_ Badigeonnez le gâteau avec l'oeuf battu.
_ Enfournez 45mn à th 6/180°.
_ Servir tiède ou froid.


Source: Elle à table.



dimanche 11 décembre 2011

Les momos tibétains

Originaire du Tibet, les « momos » sont des raviolis fourrés et cuits à la vapeur.
Aujourd’hui, il n’est plus la peine de faire le long voyage jusqu’à Lhassa pour en déguster car on les retrouve dans la cuisine Népalaise, Bhoutanaise, Indienne et même Chinoise, ce qui est un comble !

D’abord introduit en Indes par les tibétains en exil, les « Momos » étaient à l'origine un plat de fête que les tibétains réservaient à des jours particuliers.
Désormais, dans les rues de Calcutta ou de Bombay, les « Momos » trônent en bonne place à côté des célèbres sammosas et autres beignets à emporter. Les Indiens le préférant en version « frit » dans un bain d’huile, mais beaucoup plus calorique !
Si sa farce peut varier à l'infini, du plus traditionnel le « Momo épinard-fromage » au plus européen le « Momo au chocolat », il est aussi fréquemment garni de farce à la viande (bœuf, agneau, poulet, porc), de légumes ou même d’œufs.
Les « Momos » sont très souvent servis par groupe de 8, car "momo" signifie “huit” en tibétain.
Pour les manger, c’est très simple: prenez “le meilleur ustensile que Dieu vous ait donnée” (c’est à dire la main, droite de préférence!) et plongez le momo dans une sauce tomate ou sauce soja puis accompagnez-les d’une salade (tomates, concombres) et c’est parfait!”

Ingrédients pour 24 momos :

- 4 tasses de farine,
- 1/2 c. à café de levure de boulangerie,
- 2 tasses d'eau,
- sel.


_ Dans un grand saladier, mélangez la farine et le sel, puis faire un trou au centre.
_ Mettre la levure dans le trou.
_ Ajouter une tasse d'eau chaude, et mélanger graduellement en ajoutant petit à petit la farine des bords.
_ Travailler la pâte en un mouvement circulaire jusqu'à ce que le mélange soit bien homogène.
_ Ajouter la seconde tasse d'eau chaude et continuer à malaxer pendant 5 minutes au moins.
_ Couvrir et laisser au repos dans une pièce chaude pendant une heure.
_ Sur un plan de travail couvert de farine, malaxer la pâte quelques minutes.
_ Rouler la pâte avec les mains pour former une saucisse de 2,5 cm de diamètre (largeur de deux doigts).
_ Découper en portions de 1,25 cm d'épaisseur (largeur d'un doigt). Les couvrir légèrement de farine.
_ Aplatir chaque portion avec la paume des mains pour former de petits disques,puis aplatir au rouleau jusqu'à un diamètre de 8 a 9 cm (le centre doit être un peu plus épais) que le bord pour prévenir les fuites lors de la cuisson.


Momos aux épinards et fromage (recette traditionnelle)

Ingrédients pour 24 momos :
- 2 tasses d'épinards cuits et découpés,
- 2 tasses de fromage rapé,
- 1/2 c. à c. de sel,
- 1/4 de tasse de beurre fondu.


_ Dans un bol, mélanger les épinards, le fromage, le sel et le beurre fondu.
_ Mettre une cuillère a soupe de mélange au centre de chaque enveloppe de pâte.
_ Ramener les bords au dessus et refermer.
_ Placer les momos dans un cuiseur à vapeur graissé, bien séparés pour éviter les collages.
_ Cuire à la vapeur pendant 15 minutes.

Momos aux légumes

Ingrédients pour 24 momos :
_ 1/4 de tasse de beurre,
_ 1 c. à s. de racine de gingembre frais rapée,
_ 1 c. à. soupe d'ail frais rapé,
_ 1 tasse d'ognion rouge en dés,
_ 1 c. à soupe de Kopan masala,
_ 1 c. à café de poudre de piment,
_ 1/4 de c. à café de poivre noir moulu,
_ 1 c à café de sel,
_ 1 c. à soupe de sauce de soja,
_ 2 tasses de mélange de légumes bouillis et hachés aux choix (carottes, épinards, poivron, chou, chou-fleur...),
_ 1 tasse de tofu émietté.


_ Fondre le beurre dans un wok ou une poele sur feu moyen
_ Ajouter le gingembre, l'ail et l'ognion et faire dorer 1mn.
_ Ajouter le kopan masala, le piment, le poivre noir, le sel et la sauce de soja et continuer à faire dorer 1/2 minute.
_ Ajouter les légumes et le tofu et laissez cuire quelques minutes, jusqu'à ce que l'ensemble soit bien mélangé.
_ Retirer du feu et laisser refroidir.
_ Mettre une cuillère a soupe du mélange de légumes au centre de chaque enveloppe de pâte.
_ Ramener les bords au dessus et refermer.
_ Placer les momos dans un cuiseur a vapeur graissé, bien séparés pour éviter les collages.
_ Cuire à la vapeur pendant 15 minutes.


Sauce pour momos (à servir à part)


- 1/4 de tasse d'huile
- 1/2 c. à s. de racine de gingembre fraiche hachée.
- 1/2 c. à s. d'ail frais haché.
- 1/2 tasse d'ognion rouge découpé en dés.
- 1 c. à c. de Kopan Masala
- 2 tasses de tomates découpées.
- 1/8 de c. à c. de curcuma.
- 1/2 c. à c. de poudre de piment
- 2 tasses d'eau.
- 1/4 de c. à c. de poivre noir moulu.
- 1 c. à c. de sel
- 1 c. à s. de sauce de soja.
- 2 c. à s. de vinaigre.


_ Chauffer l'huile dans une petite casserole sur feu moyen.
_ Ajouter le gingembre, l'ail et l'ognion et faire dorer pendant une minute en remuant.
_ Ajouter les tomates, le masala, le curcuma, et la poudre de piment, bien mélanger et continuer à frire pendant 2 minutes.
_ Ajouter l'eau et porter à ébullition pendant 5 minutes.
_ Ajouter le poivre, le sel, la sauce de soja et le vinaigre et bien mélanger.
_ Servir chaud dans un bol.

lundi 17 octobre 2011

La bouillabaisse de César.

Les origines de la bouillabaisse remontent à la Grèce antique, à l’époque de la fondation de la ville de Massalia (Marseille) au 7ème siècle avant J-C. A l’époque, ce n’était qu’un simple ragoût de poissons appelé « kakavia » et cuisiné avec les invendus de la pêche du jour.

Le nom de « bouillabaisse » viendrait de l’expression « Quand ça bouille, tu baisse ». La bouillabaisse a longtemps été un plat d’origine très modeste que les familles de pêcheurs, entre Marseille et Toulon, préparaient avec des poissons pas assez beaux pour être proposés à la vente. Au retour de la pêche, ils faisaient chauffer au bord de l'eau un chaudron rempli d'eau de mer et dès que l'eau bouillait les pêcheurs y faisaient cuire les poissons invendables (sans tête, abîmés…). La cuisson terminée, le bouillon était versé sur des croûtons de pain rassis frottés d'ail : on appelait cela « la tournée des croûtons ». Ils partageaient ensuite le poisson qu’ils mangeaient avec de la rouille ou de l'aïoli. La bouillabaisse était née !!

Au fil du temps, cette soupe de pêcheurs a été considérablement améliorée pour s'intégrer à la "cuisine bourgeoise". L'eau de mer a été remplacée par un fumet de poissons préparé avec des poissons de roche dans lequel on ajoute des poissons entiers. La bouillabaisse est un plat fin et subtil, les poissons qui la composent doivent être d'une extrême fraîcheur et juste cuits pour garder leurs formes, leurs consistances et leurs saveurs.

La bouillabaisse a été imitée, singée, copiée à tel point qu'une charte de la bouillabaisse a été établie par les restaurateurs marseillais en 1980. Elle détermine la recette, les poissons à utiliser et le service spécial en salle. Selon la charte, la bouillabaisse de Marseille doit comprendre au minimum 4 espèces parmi les suivantes : rascasse, rascasse blanche, araignée (vive), galinette (rouget grondin), saint-pierre, baudroie (lotte), congre ou scorpène. Sont servies également, les étrilles et les pommes de terre qui doivent cuire avec les poissons dans le bouillon.

Il y a encore quelques années, on faisait cuire dans le bouillon, des cigales de mer qui s'étaient prises dans les filets. Goûteuses et parfumées elles amélioraient encore la qualité de la bouillabaisse. Avec le temps, les cigales de mer, trop pêchées, se sont faites rares et certains les remplacent par des langoustes. Or, la langouste n'a jamais fait partie de la bouillabaisse.
La bouillabaisse traditionnelle se compose uniquement d’une soupe de poissons que l'on mange avec des croûtons de pains aillés, de rouille, de poissons servis entiers et de pommes de terre, et c’est tout !

A Marseille, du temps de l’ancienne Corniche, Le Villepontoux était un restaurant qui se trouvait en plein milieu de « l’Anse du Prophète ». On y servait à l’époque, une bouillabaisse célèbre dans tout le département et même bien au-delà !

Ayant retrouvé cette célèbre recette dans un vieux livre de cuisine provençale, je m’empresse donc de vous la dévoiler. Elle se prépare en trois étapes bien distinctes : la première étape étant la confection de la soupe de roche, la deuxième étape étant la préparation de la bouillabaisse proprement dite et la dernière étape étant l’élaboration de la fameuse rouille.
Les proportions sont données pour 6 personnes.



Honorine: Il faudrait lui donner deux belles tranches de fiélas et une belle rascasse de 2kg qui remue encore la queue! Quelques fioupélans, quelques galinettes et quelques belles favouilles.
César: Oui...ben, il faut plus boire, ça vous fait du mal!
Honorine: Marius!
César: Oh...ben moi, j'aimerais mieux de la langouste.
Marius: Tu commande une bouillabaisse?
César: Ouais...une belle bouillabaisse!Tu arrives toi, enfin!
Marius: Oui.
César: Alors, c'est entendu Honorine, nous reparleront de ça demain matin.
Honorine: Le plus tôt possible hein? parce que cette bouillabaisse-là, ça n'attends pas!



La soupe de roche :
- 1,5kg de poissons de roche non vidés,
- la chair concassée de deux belles tomates,
- deux branches de fenouil,
- une feuille de laurier,
- deux gousses d’ail épluchées et un peu écrasées,
- un morceau d’écorce d’orange séchée,
- safran,
- sel et poivre,
- huile d’olive.


_ Dans une grande casserole, faites chauffer deux cuillères à soupe d’huile d’olive et faites-y revenir 3mn la chair des tomates, les branches de fenouil, le laurier, l’ail, l’écorce d’orange, une belle pincée de safran, salez et poivrez.
_ Ajoutez les poissons de roches entiers non vidés, mouiller avec deux litres d’eau froide et laissez cuire 3/4h après l’ébullition.
_ Passez la soupe au chinois en écrasant bien les poissons, jeter les carcasses, et réservez.


La bouillabaisse :
- 6 tranches de lotte (baudroie),
- 6 tranches de congre (fielas),
- 3 vives,
- 1 saint pierre,
- 4 rascasses moyennes,
- 3 branches de fenouil,
- 6 tomates pelées et coupées en rondelles,
- 6 pommes de terre pelées et coupées en rondelles,
- safran,
- sel et poivre,
- huile d’olive,
- des croûtons de pain frottés d’ail,
- du fromage râpé (emmental, gruyère, gouda...).


_ Videz et écaillez les poissons qui sont entiers et les passer sous l’eau fraîche plusieurs fois.
_ Dans un grand plat à gratin (tian), mettez les poissons à mariner avec le fenouil, les tomates, les pommes de terre, du safran, salez, poivrez et arroser d’huile d’olive puis recouvrir le plat d’un film alimentaire et mettre au frais au moins 4h.
_ Une fois la marinade prête, portez à ébullition la soupe de poisson de roche et ajoutez-y la marinade et les légumes mais pas les poissons.
_ Faites reprendre l’ébullition et laissez cuire 10mn à feu moyen.
_ Ajoutez alors les poissons à chair ferme (congre, rascasses et baudroie) et laissez cuire 10mn.
_ Ajoutez alors les poissons à chair tendre (saint-pierre, vive) et laissez cuire 5mn encore.
_ Rectifiez l’assaisonnement si nécessaire et gardez au chaud le temps de préparez la rouille.


La rouille :
- 3 belles gousses d’ail pelées,
- 3 piments rouge d’Espagne,
- 1 noix de mie de pain trempée dans le bouillon de la bouillabaisse et bien pressé,
- huile d’olive,
- 2 cuillères à soupe de bouillon de la bouillabaisse.


_ Dans un mortier, écrasez finement au pilon l’ail et le piment.
_ Ajoutez la mie de pain bien pressée et commencez à monter la rouille avec l’huile d’olive en adoptant un geste lent et régulier comme pour une mayonnaise.
_ Lorsque la rouille à la consistance souhaitée (ferme et lisse), ajoutez progressivement les deux cuillères à soupe de bouillon et mettre en saucière.


Le service :
_ Mettre des croûtons aillés dans six assiettes creuses et versez par-dessus trois ou quatre louches de soupe, recouvrir de fromage râpé et servir avec la rouille en saucière.
_ Une fois la soupe dégustée seule, remplir à nouveau les assiettes avec les poissons accompagnés des pommes de terre, mouillez avec une louche de soupe et servir toujours accompagné de la rouille.

dimanche 9 octobre 2011

Gigot d’Agneau Rôti à la Crème d’Ail Rose de Lautrec

Apparu il y a environ 5 000 ans, l'ail est originaire d'Asie Centrale, territoire actuel du Turkménistan, du Kazakstan et de l'Ouzbékistan.
Il a tout de suite été adopté pour son goût et ses propriétés médicinales. Les populations nomades l’ont rapidement introduit en Chine, au Moyen-Orient, en Egypte, en Inde, et dans le sud de l'Europe.
D'autres peuples comme les Romains ou les Vikings ont aussi contribué à sa diffusion. On considère également que Christophe Colomb l'a implanté en République Dominicaine avant de découvrir l'Amérique.
Dans de nombreuses civilisations, l'ail était considéré comme ayant beaucoup de valeur : par exemple au 18ème siècle en Sibérie, on payait ses impôts en ail.

L'Ail Rose de Lautrec : la légende
La légende raconte que l'ail rose est apparu dans la région de Lautrec au moyen âge. Un marchand ambulant se serait arrêté au lieu-dit l'Oustallarié à Lautrec afin de se restaurer. N'ayant pas d'argent, il aurait réglé son repas avec de jolies gousses roses. Celles-ci auraient ensuite été plantées par l'hôtelier, ce qui aurait popularisé l’ail rose qui s’est ensuite fortement développé dans la région.

Pour 6 personnes:
- 14 gousses d’Ail Rose de Lautrec,

- 1 gigot d'agneau de 2 kg environ,
- huile d'olive,
- beurre,
- fond de veau,
- crème fraîche épaisse,
- sel & poivre.

_ Désosser le gigot et le parer sommairement.

_ Éplucher 6 gousses d’Ail Rose de Lautrec et les piquer dans le gigot.
_ Enrober le gigot d'un mélange d'huile d'olive et de beurre, salez et poivrez sur toutes les faces.
_ Disposer le gigot dans une plaque à rôtir sur les os et le faire cuire 45 min. à four chaud 200°C (th.6/7).
_ Faire réduire le fond de veau et 8 gousses d’Ail Rose de Lautrec pilées, puis ajouter la crème fraîche, rectifier l’assaisonnement et la passer au chinois.
_ Une fois le gigot cuit, le laisser reposer puis le trancher en fines tranches, arrosez d'un peu de jus de cuisson et servez avec la crème d'ail à part.

samedi 24 septembre 2011

Le gratin d'Oraison

Oraison est un village de Haute-Provence, qui se trouve sur les bords de la Durance, près de Forcalquier.Une des spécialité de ce village est un gratin de pommes de terre, d'oignons et de porc que l'on portait à cuire dans le four du boulanger après la cuisson de sa fournée de pain.
De nos jours, chaque cuisine possédant son four, il est devenu inutile d'aller au fournil du coin, ce gratin sera tout aussi bon cuit doucement dans votre propre four.

Pour 6 personnes:
- 2 beaux poireaux,
- 3 gros oignons jaunes,
- une belle carotte,
- 2 gousses d'ail,
- thym,
- laurier,
- beurre,
- huile d'olive,
- 1kg de pommes de terre à gratin,
- gruyère râpé,
- 6 belles côtes de porc,
- sauge
- sel et poivre.

_ Lavez et coupez les 3/4 du vert des poireaux.
_ Coupez en gros tronçons le blanc, réservez.
_ Lavez, épluchez et coupez en grosses rondelles la carotte, réservez.
_ Epluchez et coupez en quatre un oignon, réservez.
_ Préparez le bouillon: Portez à ébullition deux litres d'eau avec le poireau, la carotte, l'oignon, deux gousses d'ail épluchées et juste écrasées, une bonne pincée de thym, trois feuilles de laurier, du sel et du poivre, et laissez frémir à couvert pendant 30mn.
_ Pendant ce temps, faites blondir à la poêle et à tout petit feu, deux gros oignons émincés dans un mélange de beurre et d'huile d'olive.
_ Lavez, épluchez et essuyez les pommes de terre et coupez-les en fines rondelles.
_ Dans un plat à gratin beurré, disposez une couche d'oignons, une couche de gruyère râpé, une couche de pommes de terre et ainsi de suite, en finissant avec les pommes de terre.
_ Couvrir le tout de plusieurs louches de bouillon et mettre à cuire pendant 30mn à four chaud (200°).
_ Entre-temps, roulez les côtes de porc dans un mélange de poivre, de sel et de feuilles de sauge brisées.
_ Posez les cotes de porc sur le gratin, baissez un peu la température du four (180°) et finir la cuisson pendant 3/4 heure jusqu'à ce que la viande soient bien dorée.
_ Servir aussitôt pour éviter que la viande ne sèche.

*Astuce gourmande:
On peut remplacer les cotes de porc, par des petites côtes d'agneau.
Dans ce cas, on remplacera la sauge par quelques brins de romarin.

lundi 1 août 2011

Le Veau Marengo

On l’a cuisiné cent fois sans se douter qu’il trouve son origine dans l’épopée napoléonienne, explique Jacques Bertinier : «La bataille de Marengo, dans le Piémont, fait rage. Le tir est nourri, pas les soldats. L’officier de bouche de Napoléon Bonaparte doit donc faire preuve de beaucoup d’imagination pour manier les casseroles et surtout les remplir avec les moyens du bord afin de sustenter son maître. Il s’inspire de l’osso bucco pour créer un ragoût appelé "sauté" qui deviendra "veau Marengo" en souvenir de la victoire du Premier consul. On est en 1800.»
Source: Libération

Pour quatre personnes :
- 1,3 kg de veau,
- 500 g de tomates,
- 250 g de champignons de Paris,
- 2 oignons,
- 2 gousses d’ail,
- 1 orange,
- 50 cl de vin blanc sec,
- 2 cuillères à soupe de farine,
- 4 cl d’huile d’olive,
- thym, basilic, persil plat,
- sel, poivre du moulin.

_ Préchauffez le four à 160°C.
_ Détailler la viande en cubes de 5 cm de côté.
_ Laver, peler et épépiner les tomates.
_ Eplucher, émincer les oignons et l’ail.
_ Lavez et émincer les champignons.
_ Chauffer l’huile d’olive dans une poêle et faire dorer les dés de veau à feu vif, puis les verser dans une cocotte.
_ Saler et poivrer la viande, saupoudrer de farine et faire cuire à feu moyen en remuant encore quatre minutes.
_ Faire colorer les oignons avec un peu d’huile dans la poêle.
_ Déglacer avec le vin blanc et ajouter les tomates détaillées en cubes, les herbes, le jus d'orange et quelques zestes d’orange.
_ Ajouter le tout à la viande, porter à ébullition, couvrir et placer la cocotte au four pour 1h1/2.
_ Ajouter les champignons, poursuivre la cuisson un quart d’heure et parsemer de quelques brins de persil plat.
_ Servir avec un riz pilaf ou des pommes de terre vapeur.

Photo: Isabelle Bonneau

dimanche 10 avril 2011

Clafoutis aux cerises et au kirsch.

Le Clafoutis est une spécialité Limousine dont les origines remonteraient au 17ème siècle.

Son nom serait une traduction de « fixer avec des clous » faisant référence aux cerises réparties dans le flan donnant l’aspect de « clous » planté dans un mur.
La recette d’origine contient cinq ingrédients immuables : des cerises non dénoyautées, du sucre, du lait et des œufs.
Lorsqu’un clafoutis contient un autre fruit que la cerise, il se nomme « flognarde ».
Aujourd’hui, il n’est pas rare de déguster un clafoutis enrichi en beurre, en crème, en kirsch, en vanille..., mais aussi des clafoutis salés aux légumes, au jambon, aux crevettes...
Le clafoutis se mange généralement seul et légèrement tiède, mais on peut l’accompagner d’une bonne glace à la vanille, d’une crème chantilly légère et mousseuse, d’un lait d’amande frappé ou d’un yaourt fouetté à la vanille.



Pour 6 personnes:
- 800g de cerises,
- 80g de farine,
- 4 oeufs,
- 80g de beurre,
- 25cl de lait,
- 3 cuillères à soupe de kirsch,
- 120g de sucre,
- 1 cuillère à café rase de levure,
- sel.

_ Préchauffez le four th7.
_ Lavez et équeutez les cerises et dénoyautez-les ou non selon votre goût.
_ Beurrez un moule en porcelaine et remplissez-le avec les cerises.
_ Faites fondre le beurre dans le lait sur feu doux.
_ Mettez la farine avec le sel, la levure et le sucre dans un saladier, cassez les oeufs au centre.
_ Mélangez au fouet en incorporant peu à peu le lait et le beurre fondu.
_ Ajoutez le kirsch dans la pâte lisse obtenue et versez-la délicatement sur les cerises.
_ Glissez le plat dans le four et laissez cuire 45mn environ.
_ Pendant la cuisson, dès que la pâte se soulève, baissez le four à th7.
_ Poudrez le clafoutis avec du sucre vanillé à la sortie du four.
_ Dégustez-le tiède ou froid.


vendredi 11 mars 2011

La fondue des bronzés.

La fondue au fromage est un plat de fromages à pâte dure, tel que le gruyère pour la recette originale suisse. En France on utilise du beaufort ou du comté.
Plat national de Suisse, il est également connu depuis les années 1950 en Savoie, en Franche-Comté dans le Val d'Aoste et dans le Piémont.
La recette de la fondue au fromage est décrite pour la première fois dans un livre de cuisine (École ménagère scolaire) zurichois de 1885. Les fondues sous leurs formes actuelles avec du fromage et du vin datent des années avant 1885 et ne sont pas d'origine alpine, mais citadines.
Il existe différentes variétés régionales de fondues. Les différences portent sur les fromages utilisés, chaque région utilisant son fromage.

Anecdotes :
Dans les stations de montagne françaises, la mode est de donner un gage à quiconque laisse tomber son bout de pain dans le caquelon. Cette manie a été reprise dans certaines publicités et reprise humoristiquement dans les bandes dessinées d'Astérix chez les Helvètes.



Nathalie: Le premier qui fait tomber son pain dans la fondue a un gage!
Gigi: Mais, elle est épaisse, là!
Popeye: Oh non! ça y est, y a du fil dedans!
Christiane: C'est dingue!
Jean-Claude: Qui c'est qui a mis du fil, c'est immangeable!
Jérome: Oh non! si c'est une blague, elle est vraiment de mauvais goût, hein!
Nathalie: Merci Bernard!C'est vraiment une blague de crétin, ça!
Bernard: Mais, j'y suis pour rien!
Nathalie: Tiens, mon oeil!
Gigi: Ben alors, c'est toi Jérome, t'étais avec lui dans la cuisine!
Jérome: J'te jure que non! J'adore la fondue, j'aurais jamais fait une connerie pareille!

Pour 6 personnes:
- 500g d'emmental,
- 500g de beaufort,
- 60cl de vin blanc sec,
- 1 gousse d'ail,
- 2 cuillères à soupe de Maïzéna,
- 2 cuillères à soupe de Kirsch,
- pain un peu rassis,
- Poivre blanc, muscade.

_ Taillez le pain en cubes.
_ Râpez l'emmental et le beaufort sur une râpe à gros trous.
_ Délayez dans un bol la Maïzéna dans le Kirsch.
_ Frottez l'intérieur du caquelon avec la gousse d'ail pelée.
_ Mettez-la dedans avec le vin blanc, portez à frémissement.
_ Ajoutez peu à peu l'emmental et le beaufort râpés et laissez-les fondre tout en mélangeant à l'aide d'une cuillère en bois.
_ Incorporez la Maïzéna diluée dans le Kirsch sans cesser de remuer.
_ Assaisonnez de poivre et de muscade.
_ Laissez cuire jusqu'à ce que la fondue soit bien lisse.
_ Otez la gousse d'ail et portez le caquelon sur le réchaud de table, en réglant la chaleur de manière à maintenir une très légère ébullition.
.

lundi 28 février 2011

Le Paris-Brest, le dessert des familles.

Tout commence par une histoire édifiante, comme on les aime en gastronomie. En 1891, Pierre Giffard, reporter au Petit Journal et passionné de cyclisme, décide de donner au vélo ses lettres de noblesse. Il crée donc la première randonnée à deux-roues Paris-Brest-Paris, destinée à populariser ce moyen de locomotion, encore réservé à une élite aisée. Le vainqueur de la course recevait les honneurs qui lui revenaient à Paris, par contre les Brestois étaient meurtris de ne pas voir récompenser le premier coureur arrivant à Brest. Un pâtissier de la ville eut donc l'idée de créer un gâteau pour le vainqueur. Il s'inspira de la couronne de lauriers que portaient les esclaves qui se battaient dans les arènes de la Grèce antique. A l’époque, les vainqueurs recevaient la liberté et une couronne de feuilles de laurier tressées. C'est cette forme qui est à l’origine de ce gâteau fait avec de la pâte à choux et une crème mousseline pralinée. Mais c'est bien plus tard, en 1910, que Louis Durand, pâtissier à Maisons-Laffitte, s'inspirera de la roue de bicyclette pour créer le premier « Paris-Brest », poussant même le réalisme jusqu'à faire des rayons en mie de pain. Un siècle plus tard, le gâteau fait partie du patrimoine national, et c'est une affaire qui roule !

Christophe Felder : « Le Paris-Brest, c'est bête comme chou !»

Pour vous, le Paris-Brest de Philippe Conticini est le plus abouti. Pourquoi ?

Parce qu'il est très respectueux de la recette initiale mais que, tout en restant dans le goût, il a poussé celui-ci encore plus loin ! Il y a bien sûr la fraîcheur de la pâte à chou, mais il a rajouté de la crème pâtissière, du praliné liquide, et cela, c'est vraiment super.

Justement, quelle est la recette classique de la crème ?

Une mousseline, à savoir un mélange de beurre crémé, de pâtissière et de praliné noisette. Plus il y a de praliné noisette, meilleur c'est. C'est juste plus difficile à mélanger !

Techniquement, est-ce un gâteau difficile à réaliser ?

Pas du tout, c'est bête comme chou ! Au départ, les pâtissiers le faisaient plutôt le week-end, en 4-6 parts. On le réalise encore souvent ainsi au restaurant. Ce n'est pas un gâteau ­compliqué. Ce qui est beaucoup plus difficile, c'est de le réinventer. Raison pour laquelle j'admire le travail de Philippe Conticini. Comme d'ailleurs celui d'Alain Passard, avec son mille-feuille à l'abricot, sans crème. Juste deux produits : totalement magique !

Après l'achat, comment faut-il le conserver ?

C'est à température ambiante qu'il est le meilleur. L'idéal est donc de le sortir du frigo une demi-heure avant la dégustation.

La recette traditionnelle:

Pour 4 personnes :
Pour la pâte à choux :
- 1/8 de l d'eau,
- 1 petite pincée de sel,
- 50 g de beurre,
- 75 g de farine tamisée,
- 2 oeufs,
- 250 g d'amandes effilées.

Pour la crème :
- 2 blancs d'oeufs,
- 125 g de sucre,
- 65 g de praliné,
- 100 g de beurre,
- 3 biscuits à la cuillère,
- 3 c. à s. de rhum ambré,
- sucre glace

_ Faites bouillir l'eau salée avec le beurre.
_ Jetez la farine d'un seul coup, faites épaissir jusqu'à ce que la pâte se détache de la casserole.
_ Ajoutez les deux premiers oeufs l'un après l'autre en travaillant la pâte à fond chaque fois.
_ Battez le troisième oeuf, ajoutez-en la moitié (le reste servira à dorer la pâte).
_ Travaillez énergiquement jusqu'à ce que la pâte épaississe.
_ A la poche à douille unie de 12 millimètres, faites-en une couronne de 21 centimètres de diamètre sur la tôle beurrée de votre four.
_ Dorez légèrement au pinceau, garnissez avec les amandes effilées.
_ Enfournez à four doux 150° (5 au thermostat); four entrouvert 5 minutes puis fermé, laissez cuire 30 à 35 minutes en surveillant la couleur.
_ Laissez refroidir, séparez en deux dans l'épaisseur.
_ Montez les blancs en neige très ferme.
_ Faites un sirop épais avec le sucre juste humecté, faites-le couler en filet dans les blancs en continuant à battre jusqu'à refroidissement.
_ Travaillez le beurre avec le praliné (confiseur).
_ Mélangez-le aux blancs.
_ A la poche à douille cannelée six dents, mettez d'un seul jet une couche au fond de la croûte.
_ Posez les biscuits à la cuillère fragmentés, imbibés de rhum recouvrez du reste de la crème en formant des boucles.
_ Posez le couvercle saupoudré de sucre glace.

.

La recette des Minis Paris-Brest:

Pour 6 minis Paris-Brest:
Pour la pâte à chou :
- 125 g d’eau (12,5 cl),
- 125 g de lait (12,5 cl),
- 125 g de beurre,
- 140 g de farine,
- 1⁄2 c. à café de sel,
- 4 œufs calibre 60 g.

Pour les disques de pâte :
-1 œuf,
- sucre en poudre,
- 1 c. à soupe de noisettes concassées.


Pour la crème :
- 50 g de sucre glace,
- 100 g de beurre mou,
- 250 g de mascarpone,
- 100 g de pralin.
- mascarpone,

- pralin,
- sucre glace.
- 10 cl de crème fleurette fouettée.

_ Faites chauffer l’eau et le lait dans une casserole à fond épais avec le beurre coupé en morceaux et le sel.
_ Ajoutez la farine en une fois, hors du feu, mélangez au fouet, puis remettez la casserole sur le feu en fouettant pendant 1mn pour dessécher la pâte.
_ Ajoutez 3 œufs entiers, un par un, en fouettant à chaque fois jusqu’à ce que la pâte soit lisse, puis ajoutez petit à petit le dernier oeuf battu en omelette.
_ Allumez le four sur th.5/150° en position chaleur tournante.
_ Déposez 6 disques de pâte de 10 cm de diamètre environ sur un tapis de cuisson ou une feuille de papier sulfurisé.
_ Badigeonnez-les d’œuf battu, saupoudrez-les de noisettes concassées et de sucre et faites-les cuire 30 à 40 mn.
_ Laissez-les refroidir, puis coupez les en 2 dans l’épaisseur.
_ Mélangez le sucre glace, le beurre, le mascarpone et le pralin dans le bol d’un robot et mixez par à-coups jusqu’à ce que vous obteniez une crème lisse puis ajouter la crème fouettée avec une spatule en soulevant bien la masse.
_ Mettez-la dans une poche à douille cannelée et répartissez la sur les bases des 6 disques de pâte à choux.
_ Replacez la partie supérieure dessus et dégustez sans tarder.

.
Photo d'Akiko et Pierre: http://news.minimiam.com/

lundi 17 janvier 2011

La Focaccia.

La Focaccia, vieille recette populaire du sud de l'Italie, est faite avec une pâte à pain très épaisse et se prépare sans sauce tomate.
A l'origine, on cuisait ce plat de pauvres dans le four du boulanger du village avec, en guise de garniture, des oignons et du fromage.

Pour 4 personnes:
- 250g de farine,
- 1/2 sachet de levure lyophilisée,
- 2 oignons blancs,
- 4 tranches de bacon,
- 150g de pécorino râpé,
- 25cl de lait entire,
- 2 cuillères à soupe rases de fécule,
- 20g de beurre,
- 2 brins de thym,
- 2 cuillères à soupe d'huile d'olive,
- muscade en poudre,
- sel et poivre.

_ Faire la pâte 2h avant en mettant la levure dans un verre avec 2 cuillères à soupe d'eau tiède pendant 15mn sans mélanger.
_ Verser la farine dans le bol d'un robot pétrisseur avec une pinçée de sel, 15cl d'eau, l'huile et la levure et travailler la pâte jusqu'à ce qu'une boule se forme, puis arrêter.
_ Mettre la boule de pâte dans un saladier, couvrir d'un linge et laissez doubler de volume.
_ Délayez la fécule avec le lait et mettre sur feu doux en remuant jusqu'aux premiers bouillons.
_ Ajoutez le beurre, une pincée de muscade, salez et poivrez.
_ Taillez le bacon en lardons, émincez les oignons.
_ Préchauffez le four th.8.
_ Pétrissez la pâte quelques minutes.
_ Etalez-là sur le plan de travail fariné, puis la mettre sur la plaque du four en remontant légèrement les bords.
_ Garnissez la pâte d'une couche de béchamel, puis saupoudrez-là de pécorino râpé.
_ Ajoutez les oignons, les dés de bacon et le thym émietté, poivrez et enfournez 10mn à th.8 puis 10mn encore à th.7.
_ Servir sans attendre, c'est meilleur chaud!
.

samedi 1 janvier 2011

La Blanquette de veau à l'ançienne.

La blanquette de veau, dont le nom fait honneur à la blancheur - très valorisée dans la culture européenne - de la viande et de la sauce, puise ses racines au XVIIIe siècle mais continue de nourrir l'imaginaire collectif. La recette « ménagère » d’aujourd’hui, s'apparente à celle que l'historien Jean-Louis Flandrin a attribuée dans son célèbre ouvrage La Blanquette de veau (éd. Jean-Paul Rocher) à Vincent de La Chapelle qui, le premier, l'a couchée sur le papier en 1735 dans son Cuisinier moderne.

A l'époque, il n'existe qu'une blanquette, et elle est exclusivement de veau. Ce mets à l'origine constitué de restes de rôti était servi en entrée sans autre accompagnement que des oignons grelots et des champignons de Paris. A partir de la seconde guerre mondiale, la blanquette change de statut et entre au menu comme plat principal, accompagnée de riz blanc. Le plat est national, cuisiné dans toutes les régions, et on ne compte plus les variantes : on lui ajoute de l'ail en Provence, on lui enlève la crème à Bordeaux, par exemple.

En tout état de cause, la qualité de la viande a toujours déterminé la réussite de la recette. "Au commencement, idéalement, il faut que le veau (...) ait 6 semaines ou 2 mois, qu'il soit gras et blanc. Plus fort, il est dur et n'est pas si délicat. Plus petit, il n'a ni suc, ni goût, ni saveur", insiste François Marin, auteur présumé de L'Art de la cuisine réduit en pratique, paru en 1740.
Aujourd'hui, les veaux sont tués lorsqu'ils ont entre 4 et 6 mois et pas plus de 10 % d'entre eux sont élevés sous la mère. La plupart sont nourris en batterie et au lait en poudre, constate Patrick Rambourg, cuisinier et historien, attaché à l'université Paris-VII Denis-Diderot.

La blanquette, dont l'origine géographique est impossible à déterminer - l'usage de la crème n'a pas suffi à en faire un plat normand -, constitue, selon Jean-Louis Flandrin, un plat bourgeois par excellence. En 1752, le supplément au Dictionnaire de Trévoux soulignait que "la blanquette est un mets fort commun chez les bourgeois lorsqu'ils ne sont qu'en famille" On ne saurait, en effet, servir des restes à des étrangers. Ce n'est qu'à partir de 1870-1890 que la viande de veau crue est spécifiquement achetée. Ensuite le plat se démocratisera au point de voir se multiplier les blanquettes de poisson et même de crustacés dans les années 1980-1990.
Source: Le Monde.

Anecdote:
La blanquette de veau est le plat favori du commissaire Maigret, imaginé par George Simenon.

Pour 4 personnes :
- 1 kg de veau (tendron ou collier, si possible),

- 250 g de champignons de Paris,
- 1 cube de bouillon de poulet & 1 de légumes,
- 2 cuillerées à soupe de farine,
- 30g de beurre,

- 3 carottes,
- 1 citron,

- 10 oignons grelots,
- 1 petit pot de crème fraîche épaisse,
- 1 jaune d'œuf,
- 25 cl de vin blanc sec.
- sel et poivre du moulin.


_ Coupez la viande en morceaux et faîtes-les revenir dans le beurre jusqu'à ce que les morceaux soient un peu dorés.
_ Saupoudrez de farine et mélangez bien.
_ Ajoutez deux ou trois verres d'eau et mélangez de nouveau.

_ Ajoutez maintenant les deux cubes de bouillon, le vin blanc et couvrir à niveau d'eau.
_ Ajoutez ensuite les carottes en rondelles, les oignons émincés et les champignons coupés en deux.
_ Laissez mijoter à feux doux pendant environ 2 heures, en remuant régulièrement et en ajoutant, si nécessaire de l'eau de temps à autres.
_ Dans un bol, mélangez la crème fraîche, le jaune d'œuf, ainsi que le jus d'un citron.
_ Juste avant de servir, ajoutez ce mélange à la blanquette de veau.
.

dimanche 12 décembre 2010

Des tapas, en veux-tu...en voilà.

Les tapas sont des amuse-gueules d'origine espagnole.
Ils font partis de la culture culinaire de l'Espagne. Généralement, ils sont servis en petites rations et accompagnés d’un verre de vin ou de bière.
Divers et variés, les tapas sont la représentation en miniature de chaque gastronomie régionale espagnole.
.
Les flamenquines..
Pour 4 personnes :
- 12 tranches de jambon cru,
- 12 tranches de fromage,
- 1 œuf,
- huile d'olive,
- chapelure,
- sel,
- persil ou romarin.

- Préchauffer le four à 180ºC.
- Etendre les tranches de jambon cru, puis étendre dessus les tranches de fromage.
- Rouler les tranches et les fermer avec un cure-dents en bois.
- Battre l'oeuf dans un petit bol avec quelques gouttes d'huile d'olive, une pincée de sel et une pincée de persil haché ou de romarin.
- Verser un verre de chapelure dans une assiette plate.
- Tremper les rouleaux dans l'oeuf battu, puis les rouler sur la chapelure et les disposer dans un plat à four.
- Passer au four pendant 5 à 7 minutes, jusqu'à que la chapelure soit dorée et le fromage fondu.
- Enlever les cure-dents et servir aussitôt.


Deux recettes express:
_ Des oeufs brouillés servis avec des pointes d'asperges.
_ Des tartines de pain grillé frottées d'ail, sur lesquelles on dispose des tomates fraîchement concassées et des miettes de thon en boite.
Oeufs cassés, huevos estrellados.
Voici une nouvelle recette d’une tapas très présente dans les restaurants espagnols, surtout dans le Sud.
Ils sont toujours accompagnés de pommes de terre et vous pouvez après choisir de les accompagner de jambon Serrano, de boudin, de chorizo ou de piments verts.

- 1 ou 2 œufs par personne,
- des pommes de terre,
- sel,
- huile d’olive.

Optionnel :
- jambon serrano,
- piments verts,
- du chorizo,
- du boudin.


_ Faites frire dans de l’huile d’olive des pommes de terre à volonté.
_ Egouttez-les et laissez-les de côté.
_ Faites frire les œufs et mettez-les dessus des pommes de terre en les cassant, salez.
_ Vous pouvez accompagner les œufs cassés avec des piments verts, du chorizo, du jambon serrano ou du boudin.
_ Vous pouvez choisir un des ingrédients ou plusieurs.
_ Faites les frire avec les pommes de terre, trois minutes avant de les sortir.


Gambas à la gabardina, crevettes panées.
- 250grs de crevettes,
- 100 grs de farine,
- 25cl de bière,
- Sel,
- safran en poudre.


_ Éplucher les crevettes, faire une pâte avec la farine, un peu de sel et de la bière suffisante pour faire une pâte.
_ Ajouter une pincée de safran en poudre.
_ Laissez reposer la pâte 30 minutes.
_ Enrouler les crevettes dans la pâte et les mettre dans de l`huile très chaude.
_ Sortir les crevettes et les égoutter.


Toast de piments rouges et thon.
Pour son élaboration vous avez simplement besoin de pain, de préférence toasté, un peux d´huile d’olive, des piments rouges rôtis et du thon.
Vous devez simplement mettre les piments sur les pain, le thon puis arroser avec un peu d’huile d’olive. Vous n’avez pas besoin d’ajouter du sel car le thon et déjà assez salé.
Bon appétit !

dimanche 21 novembre 2010

Le Risotto, une histoire de riz...

Selon plusieurs auteurs (Claudia Roden, Clifford Wright...), "le risotto alla milanese" découlerait directement du "riz avec zafran" sorte de riz pilaf au safran, une recette médiévale d’origine Arabe.

Traditionnellement cuisiné dans la région du Piémont, de la Lombardie, de la Vénétie et du Frioul, le risotto occupe une place à part entière dans la cuisine italienne.
Il est souvent servi en entrée, plutôt qu’en plat principal. La recette la plus répandue, est celle du "risotto alla milanese". Un grand classique de la cuisine italienne, à base de safran et de moelle de bœuf.

Ce qui est magique avec le risotto, c'est qu'il se prête à beaucoup de mariages. Il apprécie aussi bien les produits de saison que les produits de votre placard et vous pouvez également jouer sur la couleur : safran ou vin rouge, par exemple.

Le principe de cuisson du risotto est similaire à celui du riz pilaf d'Inde, qui consiste en l'absorption de petites quantités successives de liquide jusqu'à cuisson complète. Il repose sur l'emploi d’un riz riche en amidon et non étuvé, traditionnellement de variété Arborio, Carnaroli ou Vialone Nano. Le principe d'une cuisson par adjonction successive de petites quantités de bouillon chaud, après avoir fait revenir le riz dans des oignons fondus dans du beurre ou de l'huile d'olive s'appelle la tostatura.
La fin de cuisson du risotto, dont la durée est typiquement de 18 minutes, consiste à mantecare, c'est-à-dire à ajouter une noix de beurre et du parmesan râpé, et à couvrir pendant deux minutes. Cette opération achèvera d'apporter une consistance crémeuse au plat, dont la liaison est initialement apportée par l'amidon du riz.
Il existe une autre méthode de préparation du risotto qui ne tient pas compte de la tostatura, on parle alors de préparation « vénitienne », et le service se fait all'onda, c'est-à-dire plus mouillé que le risotto traditionnel.
Il existe une variété impressionnante de recettes de risotto. On peut choisir de mouiller avec un bouillon de viande et de légumes pour les risottos aux champignons, aux légumes ou à la viande, avec un fumet de poisson pour ceux aux fruits de mer ou au poisson, avec du vin blanc... Il existe même des variantes sucrées servies en dessert !
L’histoire du riz à « la milanaise » et de la plupart des plats de la cuisine de Milan (osso-buco, cotoletta et gâteaux panettone) ont un lien direct avec la période de la République cisalpine créée le 27 juin 1797 par le général Bonaparte.
.
La recette traditionnelle:
.
Le risotto "alla milanese".
- riz (de qualité « Arborio » du département « Lomellina» (située au sud-ouest de Milan, entre les fleuves « Po » et « Ticino »),
- échalotes,
- bouillon de qualité (viandes et légumes façon pot-au-feu),
- vin blanc sec,
- safran,
- beurre,
-huile d’olive,
- grana padano.


_ Coupez les échalotes en rondelles,
_ Dans une grande casserole (ou une poêle très épaisse) faire fondre un morceau de beurre avec juste une cuillère d’huile d’olive (pour ne pas brûler le beurre).
_ Faire dorer les échalotes.
_ Baisser le feu et ajouter le riz en le remuant énergiquement avec une cuillère en bois.
_ Baisser juste un peu la flamme et verser le verre de vin blanc sec (pour faire brûler l’alcool).
_À partir de ce moment, ne jamais laisser le riz coller, en le remuant avec la cuillère en bois, et ajouter doucement le bouillon jusqu'à la cuisson du riz.
_ 2 minutes avant la cuisson parfaite, ajouter le safran que vous aurez incorporé à un peu de bouillon.
_ Finir la cuisson en faisant très attention à ce que le bouillon ne coule pas du risotto.
_ Ajouter encore un morceau de beurre et du grana padano selon votre goût.





La recette du Chef italien Gualtiero Marchesi.
.

Pour 4 personnes:
- 200 g de riz canaroli,
- 1 oignon,
- 10 g de beurre,
- 20 g de parmesan,
- 4 betteraves cuites,
- 1 l d'eau minérale,
- 1 tablette de bouillon de légumes,
- 10 cl de vin blanc sec,
- 1 échalote,
- 50 g de beurre fraissel,
- poivre du moulin.
.
_ Pelez la betterave et passez la pulpe à la centrifugeuse pour en extraire le jus.
_ Dans une casserole, faites réduire le vin blanc avec l'échalote ciselée.

_ Réduisez l'intensité du feu et incorporez petit à petit le beurre au fouet.
_ Assaisonnez et ajoutez quelques gouttes de vin blanc pour accentuer l'acidité.
_ Diluez la tablette de bouillon dans l'eau que vous portez à ébullition.
_ Préparez le risotto: ciselez l'oignon et faites-le revenir doucement avec le beurre.

_ Ajoutez le riz, mouillez de deux louches d'eau et réglez le feu afin d'obtenir un léger bouillonnement.
_ À partir de là, menez sans relâche une cuisson qui va durer quinze minutes, allant maintes fois de remouillage en absorption.
_ Ajoutez peu à peu le jus de betterave.
_ Quand le riz a absorbé tout le liquide, qu'il est onctueux, souple, il est prêt.
_ Goûtez-le. Incorporez le parmesan gratté et la moitié du beurre blanc. Vérifiez l'assaisonnement.
_ Sans attendre, garnissez des assiettes creuses du risotto.

_ Posez sur le riz une cuillère remplie de beurre blanc pour que chacun aie le plaisir de frapper son risotto.



La recette classique:
.
Risotto ai funghi porcini "risotto aux cèpes".
.
Pour 4 personnes:
- 500 g de riz arborio (riz rond italien à risotto),
- cèpes frais à couper en dés (la quantité dépend de vos goûts),
- 1/2 oignon,
- du persil,
- 50g de beurre,
- 25 cl de crème fraîche liquide,
- 1 verre de vin blanc,
- du bouillon de légumes en cube,
- parmesan.

.
_ Hachez la moitié de l'oignon, réservez.
_ hachez le persil, réservez.
_ Faites bouillir le cube de bouillon de légumes dans 1 litre d'eau et laisser frémir pendant toute la préparation.
_ Faites revenir les oignons dans une sauteuse avec 25g de beurre, sur feu doux pendant 10/15mn.
_ Versez le riz sur les oignons et mélangez bien (feu moyen).
_ Versez immédiatement un verre de vin blanc sec et deux louches de bouillon.
_ Répétez l'opération avec le bouillon à chaque fois que le riz a presque tout absorbé en remuant presque constamment (le secret d'un bon risotto!) pendant 18mn.

_ Réservez deux louches de bouillon à part.
_ Faites chauffer une poêle avec le reste de beurre et mettez-y 1 bonne cuillère à soupe de persil haché, les cèpes et faites revenir environ 5 minutes puis terminer par la crème fraîche.
_Vous pouvez maintenant versez les cèpes, la crème, le persil et les deux dernières louches de bouillon sur le riz, tout en continuant à bien mélanger jusqu'à ce que le bouillon soit bien absorbé.
_ Râpez la quantité de parmesan souhaitée et saupoudrez-en le riz, toujours en mélangeant.
_ Le risotto doit être crémeux, vous pouvez à ce moment-là poivrez comme vous le souhaitez... (le sel n'est pas nécessaire).


*Astuce gourmande:

- le riz se mange "al dente", il ne faut pas qu'il soit trop cuit!
- le risotto se mange dans une assiette creuse et à la cuillère.
- pour un vrai menu italien, vous pouvez servir une salade légère de tomates 'kumato' mozarella en entrée, car le risotto est assez consistant.

.

.
Risotto al amarone della valpolicella "risotto au vin rouge".
(Recette du Restaurant Italien "le River Café" à Londres.)
.
Pour 4 personnes:
- 30 cl de bouillon de poule,
- Sel de mer,
- Poivre noir grossièrement moulu,
- 150 g de beurre à température ambiante,
- 2 oignons rouges moyens pelés et hachés,
- 300 g de riz Arborio (riz rond),
- 60 cl d'Amarone della Valpolicella (vin rouge italien) ou un bon bordeau rouge,
- 150 g de parmesan fraîchement râpé.

.
_ Chauffer le bouillon de poule et vérifier si il est assez épicé.
_ Fondre 100g de beurre dans une cocotte à fond épais et faire frire les oignons doucement pendant 20 mn jusqu’à ce qu’ils soient dorés.
_ Ajouter le riz, remuer bien pendant 1mn pour bien l'enrober de beurre puis augmenter la chaleur.
_ Verser 175 ml de vin et laisser réduire en sirop.
_ Rajouter le bouillon chaud, louche par louche en mélangeant tout le temps, n’en rajoutant que lorsque la louchée précédente est absorbée.
_ Ajouter progressivement le reste du vin, le riz doit prendre immédiatement la couleur du vin. _ Ajouter la moitié du parmesan, le reste du beurre et assaisonner, (attention à ne pas trop remuer).
_ Servir avec un cube de parmesan piqué au milieu.

. Risotto aux herbes.

Pour 4 personnes :
- 350g de riz à risotto,
- 100g de roquette,
- 1 bouquet de basilic,
- 1 bouquet de persil plat,
- 1 brin de romarin,
- 2 échalotes,
- 1dl de vin blanc sec,
- 1 litre de fond de veau ou de volaille,
- 2 cuillère à soupe d’huile d’olive,
- 50g de beurre,
- 20cl de crème fraîche,
- 50g de parmesan râpé,
- muscade,
- poivre du moulin.

_ Effeuillez le persil et plongez-le 10 secondes dans de l’eau bouillante, égouttez et mixer avec la crème fraîche.
_ Portez à ébullition le fond de volaille et tenez-le au chaud dans une casserole.
_ Lavez et ciselez la roquette et le basilic.
_ Dans une cocotte, faites blondir à feu doux les échalotes avec le romarin et l’huile d’olive.
_ Ajoutez le riz et, en tournant avec une cuillère en bois, laissez-le cuire jusqu’à ce qu’il devienne translucide.
_ versez le vin blanc et laissez-le s’évaporer en continuant de tourner.
_ Ajoutez alors le quart du fond de volaille, continuez la cuisson en tournant et en remettant du fond régulièrement.
_ Quand le riz est cuit (après 15 ou 20mn), ajoutez le beurre, le parmesan, la muscade, la crème de persil, salez, poivrez, mélangez et réchauffez sans cesser de tourner.
_ Ajoutez enfin la roquette et le basilic et servez aussitôt.

* Astuce gourmande :
A défaut de roquette, remplacez soit par du cerfeuil et un peu d’estragon, soit par un quart de botte de cresson.

. Risotto aux truffes et à la moelle.

Pour 4 personnes :
- 350g de riz spécial risotto,
- 2 petites truffes noires,
- 3 échalotes,
- 1dl de vin blanc sec,
- 100g de beurre,
- 50g de moelle de bœuf,
- 50g de parmesan râpé,
- 1 litre de fond de volaille,
- 2 cuillères à soupe de crème fraîche,
- poivre du moulin.

_ Brossez les truffes et coupez-en une en rondelles et l’autre en bâtonnets.
_ Mettez-les à tiédir dans 75g de beurre fondu.
_ Faites dégorger la moelle 30mn dans de l’eau glacée.
_ Portez à ébullition le fond de volaille et les échalotes hachées, tenez-les au chaud.
_ Dans une cocotte, faites fondre à feu doux la moelle égouttée et coupée en morceaux avec 25g de beurre.
_ Ajoutez le riz et, à l’aide d’une cuillère en bois, tournez pendant 3mn jusqu’à ce que le riz devienne translucide.
_ Versez le vin blanc et continuez de tourner jusqu’à ce qu’il se soit évaporé.
_ Verser le quart du fond de volaille sur le riz et tournez jusqu’à ce qu’il ait absorbé le bouillon.
_ Continuez en ajoutant au fur et à mesure un peu de bouillon jusqu’à ce que le riz soit cuit (entre 15 et 20mn).
_ Goûtez régulièrement pour vérifiez la cuisson, salez, poivrez avec le moulin.
_ Ajoutez alors le beurre avec les truffes, la crème(1) et le parmesan, mélangez délicatement et servez aussitôt.

* Astuce gourmande :
La moelle de bœuf n’est pas indispensable, mais elle apporte un moelleux extra !
(1)Le Chef Alain Ducasse fouette la crème avant de l’incorporer à la fin de son risotto ; c’est encore plus onctueux !

Risotto aux moules et au safran.


Pour 4 personnes :
- 350g de riz spécial risotto,
- 1,5 litre de moules de Bouchot,
- 2 doses de safran en filaments,
- ¾ litre de fumet de crustacés ou de poisson,
- 2 oignons moyens,
- 1dl de vin blanc sec,
- 75g de beurre,
- 2 cuillères à soupe d’huile d’olive,
- 1 feuille de laurier,
- poivre et sel.


_ Lavez, nettoyez les moules et mettez-les dans une casserole couverte sur feu vif.
_ Secouez la casserole de temps en temps jusqu’à ce qu’elles commencent à s’ouvrir.
_ Otez du feu et enlevez-les de leur coquille, mettez-les dans un bol recouvertes d’un peu de leur eau et ajoutez le safran pour le laisser infuser.
_ Ajoutez le restant de jus des moules au fumet de poissons ou de crustacés et portez à ébullition, gardez au chaud.
_ Dans une cocotte, faites blondir les oignons hachés et le laurier dans l’huile d’olive, ajoutez le riz et, sans cesser de remuer, laissez cuire jusqu’à ce qu’il devienne translucide.
_ Versez le vin blanc et tout en continuant de tourner, attendez qu’il se soit évaporé avant d’ajouter le quart du fumet, poivrez.
_ Continuez de tourner en ajoutant du fumet jusqu’à ce que le riz soit cuit (entre 15 et 20mn).
_ Goûtez pour vérifier la cuisson du riz, ajoutez les moules avec le safran, le beurre, mélangez délicatement et servez aussitôt.

*Astuce gourmande :
Surtout ne faîtes pas trop cuire les moules, elles doivent être juste ouvertes et pas racornies !
Le safran se met à la fin, sa saveur est beaucoup plus subtile quand il n’est pas cuit.


Risotto à l'ançienne.

Pour 4 personnes:

- 300g de riz arborio,

- 100g de lard maigre,

- 1 tranche de jambon épaisse (150g env.),

- 150g de champignons de Paris,

- 1 carotte,

- 1 oignon,

- 2 tomates,

- 10cl de vin blanc sec,

- 1litre de bouillon de volaille,

- 75g de beurre,

- persil frais,

- sel et poivre du moulin.

_ Coupez le lard en petits dés.

_ Epluchez et hachez l'oignon avec la carotte.

_ Nettoyez et émincez les champignons.

_ Coupez le jambon en lanières.

_ Pelez et épépinez les tomates et concassez-les grossièrement.

_ Faites fondre 30g de beurre dans une casserole et faites-y dorer les champignons 6 à 7 mn, salez et poivrez.

_ Ajoutez les lanières de jambon et les tomates puis faire rissoler le tout encore 1mn avant de réservez.

_ Dans le beurre de cuisson, faites revenir les dés de lard et le hachis d'oignon et de carotte 5mn sur feu doux.

_ Ajoutez le riz, mélangez 1mn pour que les grains soient bien enrobés.

_ Mouillez avec le vin blanc, laissez-le s'évaporer sans cesser de tourner.

_ Verser progressivement le bouillon chaud en tournant sans cesse jusqu'à ce que le risotto soit cuit (18/20mn max!).

_ Pour servir, ajoutez les tomates, le jambon et les champignons réservés.

_ Incorporez le reste de beurre, rectifiez l'assaisonnement et parsemez de persil ciselé.

_ Accompagnez de parmesan râpé.